Paul, charpentier de son état et amoureux des tiny houses, vit depuis maintenant plusieurs mois dans un Mercedes Sprinter aménagé avec sa compagne et leur (gros !) chien. Une micro-maison sur roues vous semble déjà rustique et exigüe ? Imaginez un peu la vie à trois dans 6 mètres carrés, et sans eau courante, M’sieurs Dames ! À Collectif Tiny House, on s’accorde pour dire qu’il s’agit là d’une formation intensive au tiny living, nomade et autonome de surcroît. Nous lui avons donc demandé de partager quelques-uns de ses secrets. Voici 5 leçons d’adaptabilité tout droit tirées de son quotidien et qui, pour lui, constituent les clés d’une vie sobre et heureuse.

Crédit Photo : Paul – ekoz.net
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Leçon nomade n°1 : Faire le tri régulièrement
Quand on prépare le grand départ, on cherche souvent à reproduire le confort sédentaire auquel on a été habitué. On se dit que des tas de choses vont être essentielles… et on part avec bien plus que nécessaire. Qu’il est décourageant de s’apercevoir de l’amas d’objets encore présents après un tri que l’on croyait drastique ! Pas de panique. Petit nomade deviendra grand. C’est au fil du temps que l’on apprend à discerner l’indispensable du superflu, qu’il s’agisse de possessions… ou de ressources.

Crédit Photo : Paul – ekoz.net
Leçon nomade n°2 : Faire des tests en conditions réelles
Quand on vit sans eau courante, la moindre goutte a bien sûr son importance… Surtout quand on sait qu’il faut parfois passer plusieurs heures à chercher un point d’eau pour remplir sa réserve ! Redoutant moi aussi de manquer du précieux liquide, je me suis entraîné, des années au préalable, à devenir le plus économe possible. Je pensais y être parvenu. Et pourtant ! Force m’était d’admettre le contraire. Entre l’eau de la maison et la maigre réserve installée dans le camion, le fossé était gigantesque ! Notre bidon de 70 L, que je pensais voir durer toute une semaine, ne subsistait en fait que quelques jours… Que faire ? Céder au découragement et retourner à la vie sédentaire ? Céder à la facilité et se procurer un bidon d’une plus grosse contenance ? La solution est peut-être ailleurs…

Crédit Photo : Paul – ekoz.net
Leçon nomade n°3 : Remettre ses acquis en question
La vie est un apprentissage permanent. Quant à la vie nomade, la bougresse n’est pas en reste ! Je la vois comme un moine zen, secrète et pourtant remplie de conseils à qui veut bien les écouter. Voyez un peu ce problème d’eau. Avec un zeste de pragmatisme et une pincée de sobriété, une myriade de solutions viennent pointer le bout de leur nez. Tout d’abord, prendre conscience de chaque geste. Doit-on vraiment se laver si la journée ne prévoit aucune activité salissante ? Est-il possible de s’organiser d’avantage pour limiter la vaisselle sale ? Une fois cette prise de conscience établie, on peut réfléchir à l’eau proprement dite : par exemple, est-il possible de redoubler d’efforts pour réduire sa consommation au moment de la douche ?

Crédit Photo : Paul – ekoz.net
Leçon nomade n°4 : Faire preuve de créativité / (Think out of the box !)
Au départ, la douche solaire me semblait la meilleure solution, mais celle-ci n’est efficace qu’en cas de campement temporaire et d’ensoleillement suffisant. Si dans un premier temps ces contraintes m’apparaissaient négligeables, une évidence m’a par la suite sauté aux yeux. Une douche solaire « raisonnable » consomme de 7 à 10 L d’eau. À deux, cela fait entre 15 et 20 L par jour, soit au grand minimum 105 L d’eau à la semaine ! Inutile de préciser à quel point on perd en autonomie avec une cuve de 70 L… Alors on passe à autre chose : la toilette au gant, par exemple. Ce système dépense 3 à 5 L d’eau pour chaque toilette. Cela paraît peu, mais on finit vite, là aussi, par exploser le compteur été comme hiver.
Et puis, un beau jour, « Eurêka ! », on découvre la douche au pulvérisateur…Vous savez, le réservoir à pompe manuelle habituellement utilisé pour disséminer ces délicieuses substances chimiques… Eh bien là, c’est comme se doucher avec un brumisateur ! On chauffe un peu d’eau ou on laisse le réservoir au soleil (comme pour la douche solaire) et hop !, on prend une belle douche de plus de 5 min avec la satisfaction de ne dépenser que 2 L d’eau. Le grand luxe !

Crédit Photo : Géolia
Ce qui nous amène à la Leçon n°5 : Savoir se contenter de peu ! 🙂
Pour Paul, «il y a toujours une solution moins coûteuse, moins énergivore, plus durable et surtout plus sobre.» Certains diront que notre charpentier nomade est trop extrême dans sa démarche ; de notre côté, on trouve que son dévouement pour la cause environnementale force l’admiration. Et vous, vous en pensez quoi ? Seriez-vous capable d’appliquer ces préceptes et de suivre l’exemple ?
Retrouvez les aventures de Paul, Flor, Dom (le chien) et Mani (le camion !) sur leur blog.
Commentaires
TOUSSAINT
Auteur….Alors ça …la douche au pulvé….fallait y penser !!!!!…..je retiens !!!!!
vanye
Auteurd »ici 3 mois notre vie va changer, exit la maison et son confort, bienvenue camping car !! alors cet article nous intéresse carrément !! merci 🙂
Abeille
AuteurEcriture pleine de pep’s, article intérressant
Voilà une belle astuce de système de douche très éco-nomique, éco-responsable, éco-logique, surtout si en plus on choisit d’utiliser un savon naturel, non polluant autant pour la peau que pour la nature ! (riches en glycérine hydratante et surgras, sans allergène, sans huile de palme, sans parfum, sans huiles essentielles, totalement biodégradable)
Mikael
AuteurJ’approuve totalement moi aussi je change peur être la crise de la trentaine ou peut être en avoir marre de travailler pour se payer du confort ? ? Je ne c’est pas mais le changement c’est aujourd’hui déjà 8 jour sans frigidaire 15 jour que je ne prend que une douche par semaine et me lave tout les jour au gant. Revenir à l’essentiel le meilleur moyen de profiter de la vie de toute ces personnes qui nous sont chère,du lever du soleil jusqu’à ce qu’il se couche et plein d’autre chose…..
Coko ‘veco
AuteurPour nous gens nomade a l’année en autre saisonniers et baroudeur en camion cela fait partie du quotidien car meme quand le camion est plus grand nous avons apris une chose essenciel »si lhomme doit marchez pour trouver son eau et ne peu stoquer en grand quantiter alors lhomme economise son eau sans meme s’en rendre compte » mais les cédentaire on oublier ce detail et cela fait logtemps ke long assoiffe nos riviere en montrant du doigt le voisin kan le reste du monde menke d’eau… et pour info la fabrication d’une bouteil d’eau demande 3 litre d’eau…pense a reutilisez vos bouteil chez vous pour la planete et vos enfant
Guillaume C
AuteurCa m’a l’air adapté a la tiny Eco2douche: pulvérisateur + débit normal pour garder les 2 options
https://www.youtube.com/watch?v=sDBQhqTk48I
il existe peux être d’autre produit equivalent